Après le petit déjeuner nous quittons La Chorrera et Pedernales le 20 mars pour Canoa, une ville de 7000 habitants beaucoup plus charmante et touristique que Pedernales.
Lorsque nous arrivons ce dimanche après-midi la plage et la promenade sont pleines mais le lundi matin tout est beaucoup plus tranquille et le bord de mer est presque déserté.
Cela ne vaut même pas le coup de peupler la plage des parasols et des transats, seulement quelques uns trouvent preneurs et les nombreux restaurants pieds-dans-l’eau avec leurs poissons frais et crustacés ne sont que pour nous. Quelle chance!
Sur conseil de Ronny qui a visité Canoa il y a quelques années nous trouvons chez « Baloo » un chouette logement avec bungalow en bois et terrasse vue mer, tout à fait comme le cabanon de mon enfance à Assinie au « terminal ». Dans un surfshop Tobi trouve une magnifique planche à prix très correct et il n’en faut pas plus pour que nous nous sentions bien ici à Canoa.
Promenade sur la plage, collection de magnifiques coquillages, hamacs, de bonnes vagues pour Tobi et pour nous aussi, poissons grillés ou cuits dans le citron et deux fabuleux couchers de soleil, le temps passe trop vite ! Il faut déjà repartir !
Le 22 mars après le petit déjeuner (et quelques vagues pour Tobi) nous repartons. Nous voulons aller sur la côte sud de l’Equateur près de Puerto Lopez.
Sur la carte la distance paraît peu importante et pourtant nous passerons près de la journée entière dans les transports. Nous attendons un temps fou dans certaines gares routières et devons même nous battre pour ne pas nous faire escroquer de plus du double du prix du billet officiel dont nous ne voyons pas même la couleur. Une journée difficile !
Pour nous c’est chiant, long et nous nous préoccupons sans doute trop que ce soit le moins dur possible pour les parents, inutilement puisque pour Helmi et Moni c’est toujours avec le sourire, une aventure nouvelle et excitante. Ils prennent plein de photos depuis le bus et s’étonnent de tout. Quelle chance nous avons !
