Puerto Escondido, to surf or not to surf, that is the question!

Le « port caché » évoque aux non initiés des désirs de paradis isolé et de tranquillité mais en réalité cet endroit célèbre pour son beachbreak spectaculaire mondialement connu est en fait l’une des plus grande villes sur la côte de Oaxaca avec 40000 habitants. Il y a même un aéroport et bon nombre de touristes y viennent directement par la voie aérienne.
Quel dommage pour Tobi, il n’y a pas de swell en ce moment, donc pas de vagues. Le fameux tube le plus impressionnant d’Amérique Latine ne fonctionne pas ! Pour autant ce sont des nuées de surfeurs que nous voyons dans l’eau attendre fébrilement leur heure.

Le 11 août nous choisissons de ne pas loger à la réputée « playa Zicatela » (qui abrite LA grosse vague) dont la promenade rappelle un peu la Californie (Venice Beach, un tout petit peu), nous partons plutôt au bout à la « punta Zicatela ». Là, nous n’avons plus l’impression d’être dans une ville mais plutôt dans un village de backpacker ou hippie avec son unique piste de sable et ses hostels/restaurants.

A Puerto Escondido notre petit netbook m’échappe des mains le coquin, l’écran refuse ensuite de fonctionner. Ô Rage, Ô désespoir ! Le lendemain quelques heures de fonctionnement me permettent de sauvegarder les derniers fichiers qui ne sont pas encore synchronisés sur notre serveur mais ensuite impossible de le rallumer. C’est vraiment frustrant tellement peu de temps avant la fin du voyage ! En plus en ce moment il nous est d’une grande utilité pour chercher du travail et terminer le blog !

Pour le surf la Punta n’est pas non plus très intéressante en ce moment : les vagues sont trop petites et il y a bien trop de surfeurs dans l’eau. C’est incroyable après tellement d’endroits où Tobi était quasiment seul ! Ici on parle de centaines de surfeurs dans l’eau à la fois !

Du coup nous nous efforçons de solutionner notre problème informatique et avons de la chance : dans une boutique sérieuse ils le déshabillent et grâce à un service express le lendemain il semble refonctionner. Nous partons alors directement le 13 août pour notre prochaine étape, Chacahua, où nous avons fermement l’intention d’y oublier que le temps passe.

Le 20 août après un séjour à Chacahua nous revenons à Puerto Escondido deux heures pour essayer de vendre la planche de surf avant de s’enfoncer dans les terres mexicaines.
Aujourd’hui les vagues à la Playa Zicatella sont bien plus grosses que la semaine dernière et une petite pause sur la plage est bien meilleure qu’un film en 3D.
Toutes les quelques minutes d’énormes vagues de plusieurs mètres se forment de rien et s’écrasent dans un monstrueux vacarme, dans un tube parfait duquel émerge de temps à autre un surfeur fou qui rarement arrive à s’échapper du colosse avant la fermeture spectaculaire.

Dans la mousse qui se meurt sur le sable devant nos pieds nous retrouvons des surfeurs avec leur planche, des surfeurs sans planches et des moitiés de planches sans surfeurs. Ici ils n’utilisent même pas de leach pour retenir la planche, il ne résiste à aucun de ces monstres. Regardez cette vidéo de Puerto du mois de juin lors d’un gros swell, nous étions alors sur la côte du Nicaragua.
C’est un spectacle à couper le souffle qui fascine même les non surfeurs, je vous le garantit !

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