La péninsule de Nicoya

Le lundi 30 mai nous mettons nos sacs sur les dos et partons tous les trois, Estelle, Tobi et moi à l’aventure. Puisqu’il nous faut revenir dans quatre jours chercher Sylvain nous avons choisi une destination facilement accessible depuis la ville.
Nous partons pour la péninsule de Nicoya sur une partie de la péninsule qui n’est pas représentative de l’ensemble : la pointe est dense et humide alors que le reste de la péninsule est de climat plutôt sec.

A l’origine Montezuma dans le golfe de Nicoya était un village hippie et le tourisme ne l’a pas beaucoup changé, il a gardé son caractère tranquille. Tobi trouve même que maintenant, pendant la saison des pluies, c’est bien plus relaxant que lors de sa dernière visite il y a quelques années. Comme c’est propre à cette période de l’année l’air est très humide et chaque jour il pleut au moins une fois très fort, une pluie comme on les connaît sous les tropiques : des trombes d’eau dont une seule goutte suffit à être complètement trempé.

A l’hostal Luna Llena en haut du village nous trouvons un logement super en pleine jungle avec vue sur la baie et après un déjeuner au bord de l’eau nous marchons sur le sentier glissant jusqu’aux cascades. Notre rencontre avec de curieux lézards qui courent littéralement sur l’eau en nous voyant égayent particulièrement cette balade.

Le lendemain nous marchons le long de la côte qui entre dans le golfe, dans des petites baies où nous rencontrons des Iguanes, des crabes bleus, mangeons de la noix de coco et nageons. Cette zone fait partie de la toute première réserve naturelle absolue du Costa Rica, « Cabo Blanco ».

Le 1er juin nous changeons de quartiers pour Santa Teresa qui n’est plus dans le golfe mais fait face à l’océan pacifique. Les plages ici aussi sont jolies et régulièrement achalandées de belles vagues. Cela rend cet endroit particulièrement apprécié des surfeurs.
Tobi en profite pour se trouver une planche puisqu’il y a du choix. Il loue un vélo et visite toutes les boutiques et loueurs avant de choisir celle d’un gallois pour $130. Elle est loin d’être neuve mais la forme lui plaît (6’6) et ce n’est pas ce qu’il trouve le plus souvent vu sa taille et son niveau.
Pour Estelle et moi c’est ordi (parce qu’il le faut), détente et plage.

Malgré son isolement et au contraire de Montezuma Santa Teresa n’est pas tranquille du tout. Les quads et motos génèrent un bruit constant sur l’unique piste qui relie tout dans le village à Malpaís et Playa del Carmen. On est pas mécontents de repartir le 3 juin direction San José surtout que nous partons retrouver Sylvain.

De bonne heure nous quittons Santa Teresa pour l’aéroport et arrivons assez tôt pour nous restaurer et trouver un sympathique hostel à Alajuela, une ville de périphérie qui abrite l’aéroport et a pour nous plus d’attraits que la capitale.
Après les difficultés de Tobi à trouver des planches à louer commence un nouveau chapitre : la difficulté de voyager avec une planche de surf.

 

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