Alajuela et Sarchí

Alajuela est une autre grande ville de la vallée centrale du Costa Rica, c’est la deuxième plus peuplée du pays après San José la capitale. La ville du même nom que la province se trouve à moindre distance de l’aéroport international de San José qu’elle abrite. C’est pour cela que nous décidons d’y loger le 3 juin après avoir récupéré Sylvain.
Après quelques jours sur la péninsule de Nicoya nous repartons de bonne heure tous les trois, Estelle, Tobi et moi vers la grande ville et arrivons assez tôt pour déjeuner et trouver un hostal sympathique avant de repartir pour l’aéroport.

Le lendemain nous nous retrouvons avec un contact de ma famille : le cousin germain des cousins germains de maman (le neveu du beau-frère de mon grand-père paternel pour être plus précise) qui habite à San José depuis bien longtemps et est marié à une costaricaine.
Nicolas et Gabi nous retrouvent à Alajuela et nous conduisent sur les flans du volcan Poas au restaurant Chubasco, un endroit unique, fréquenté par les locaux où l’on se régale de multitudes de soupes surprenantes et de petits plats accompagnés de tortillas de maïs. L’air est frais et on a presque froid en T-Shirt, un vrai changement ! Quelle chance de pouvoir connaître cet endroit, en bus ce n’est pas très accessible ! Sur le retour du restaurant nous voulons faire une pause café chez un producteur (la Casa del Cafe) où nous essayons les différents produits et profitons de la belle vue sur les plantations de café avant de nous faire encore inviter par Nicolas et Gabi (c’est pas qu’on a pas essayé hein!!).
Ils nous déposent à Alajuela où nous récupérons nos affaires avant de monter dans un bus pour Naranjo.

La petite ville de Naranjo (20000 habitants) se trouve sur la route de La Fortuna où nous voulons nous rendre aussi. C’est un canton connu pour sa production de café et qui, nous avons pensé, se prête parfaitement à une escale. Pensé, nous n’avons pas assez : il n’y a rien dans le guide, très peu sur internet et pour cause, ce n’est pas touristique du tout, à part un hôtel à l’heure il n’y a apparemment pas d’autre logement.
C’est comme ça que nous arrivons à la nuit tombée dans ce drôle d’endroit, non préparés comme d’habitude. Après plusieurs discussions avec des locaux nous hélons un taxi et revenons sur nos pas, 15 minutes en arrière pour Sarchí. Il y a peu là aussi dans le guide et le taxi nous conduit au seul endroit acceptable de la ville artisanale. Ce n’est pas parfait mais une des deux chambres se prête à une très bonne soirée pizza, rhum 9 ans d’âge et musique que nous ne sommes pas prêts d’oublier. On vous épargne les bandes sons de nos reprises mythiques.

Le lendemain après un riche petit déjeuner nous faisons un tour dans la petite ville connue pour ses peintures en arabesques, son marché artisanal spécialement pour le travail du bois et les souvenirs pour touristes. Les meubles de Sarchí connaissent un retentissement international (paraît-il) et sont une icône nationale. Le plus connu ce sont les charrettes à bœufs qui servaient à l’époque à transporter le café jusqu’au port de Puntarenas sur la côte Pacifique et étaient produites ici même. La ville expose même fièrement « la charrette la plus grande du monde » (tout en cèdre, 14 mètres de long avec un poids de 2 tonnes) réalisée en 2006 afin de figurer dans le Guiness Book des records, une idée d’ailleurs couronnée de succès.

C’est sous une pluie battante le 5 juin que nous partons récupérer nos affaires et reprenons un bus de retour à Naranjo et après une trop longue attente une correspondance pour La Fortuna. Nos plans de visites d’une plantation de café tombent à l’eau : il y en a bien ici mais le plus simple c’est de réserver un tour pour une vingtaine de dollars par personne avec une agence locale. Nous sommes peu motivés, un peu plus d’efforts de notre part nous conduiraient apparemment assez aisément dans des fincas pas bien loin mais nous sommes un peu las de cet endroit et voulons partir.

En route pour le volcan El Arenal!

  1 comment for “Alajuela et Sarchí

  1. maman
    11. juillet 2016 at 21:08

    contente de voir une photo de Nicolas que je n’ai jamais rencontré mais dont ma cousine Véronique me parlait souvent

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