Itacaré

21 septembre – Lorsque nous montons dans le bus à Lençóis nous sommes préparés : Polaire, pull, habits chauds, on ne nous y reprendra pas 2 fois ! Sauf que cette fois manque de bol c’est le contraire qui arrive, on aura trop chaud !
Le bus est à nouveau plein, on est même pas à côté mais ce n’est pas grave vu que nous voulons/devons dormir.
Je pense que Tobi dort mais moi non : Daniel notre sympathique cuisinier catalan est aussi du voyage, juste derrière moi, et il est lui aussi exténué. Il nous offre un beau concert de cuivres à l’accent latin et j’ai la première place. Je trouve que le bus bouge trop et roule trop vite, je ne me sens pas rassurée. La route est mauvaise et c’est la pampa. Bref, les premières 4h30 du voyage sont bof.
Nous descendons à Feria de Santana, une ville carrefour, pour prendre un autre bus qui contourne la baie de Bahia. Une petite heure d’attente, on prend un petit déjeuner et on se connecte grâce au WIFI gratuit mis à disposition par la ville.

Le deuxième bus part à 5h30 et il met 6 ou 7 heures pour faire une distance qui à vol d’oiseau représente 200km. En effet, il s’arrête partout partout. A côté du business du car tel qu’on l’a booké (avec nom, assurance, place assise fixe, bagage contrôlé…) il y a celui des gens pris partout le long de la route et déposés partout. On a chaud et on est crevés, on a hâte d’arriver.

Quand on arrive on est soulagés, il nous faut peu de temps pour trouver un nouveau chez-nous : nous resterons à l’Itacaré Hostel, le premier dans lequel nous rentrons. Le gérant nous fait tout de suite bonne impression et le prix est correct (nous sommes en basse saison et important aussi, le taux de change en ce moment est exceptionnel dû à un Real (monnaie brésilienne) très faible, notre porte monnaie est deux fois plus lourd!). Il parle français sans accent, a plein de bons conseils et l’ambiance est très familiale (il habite sur place avec sa femme et ses deux petits).

Nous partons directement explorer les lieux. Nous avons choisi Itacaré, petite ville de 24000 habitants pour ses plages et l’ambiance écolo-hippie-reggae qui fait sa renommée. On est pas déçus.

Le premier jour on entreprend de visiter toutes les plages et on se régale avec des tacos de tapioca fourrés et des frites de manioc le soir. Une caïpirinha et au dodo, non sans que Tobi n’organise son surf du lendemain.

22 septembre – On se lève et après un super petit déjeuner (comme toujours au Brésil, il y a tellement de choix aux repas qu’on ne sait pas se décider et on goûte tout!) on part, Tobi se fait livrer sa planche à la plage et moi j’ai mon ukulélé sous le bras. Il faut 20 minutes pour arriver à la plage « Praia do Ribeira », celle la plus au sud d’Itacaré, puis de là il faut traverser la forêt pour atteindre une plage idyllique considérée comme l’une des plus belles de Bahia : Prainha. Il est conseillé de prendre un guide pour ne pas se perdre et aussi pour ne pas se faire détrousser, ce qu’on fait. 45 minutes de marche sur un joli chemin traversé de ruisseaux et de cascades et nous arrivons sur une magnifique plage de carte postale vide. Génial !
4h plus tard on rentre (le guide nous attend) et on s’arrête sur le retour à la praia do Resende. Le soir nous partageons notre dîner avec un colocataire autrichien qui vit et voyage pour la capoeira, un mec très intéressant ! Nous allons tôt au lit, non sans avoir planifié une autre journée de surf pour le lendemain.

23 septembre – Départ tous les deux une planche sous le bras pour la Praia do Ribeira où je renoue avec ce sport : les conditions sont bonnes, l’eau est chaude, il n’y a pas trop de courant et les vagues sont petites, parfait pour moi.
Nous rentrons le midi pour manger à la maison (le soleil est un carnassier ici, malgré la protection nous avons pris beaucoup de couleurs en deux jours!) et nous restons tranquilles le temps que la chaleur passe. On a vraiment chaud et pourtant c’est « l’hiver ».
Nous allons boire un délicieux jus d’açaï (les baies d’un palmier qui ne pousse que sur ce continent et très largement consommé en jus, sorbet… c’est entre la myrtille et le chocolat), réfléchissons et allons booker notre prochain départ pour après demain et on ressort avec les planches plus tard pour explorer une nouvelle plage. Le port est dans une petite baie et pour atteindre l’autre côté il faut traverser à la nage là où la baie est la plus fermée. Il y a du courant c’est pas évident c’est notre petite aventure de la journée. De l’autre côté on est seuls au monde et les vagues sont bonnes on est contents.

24 septembre – Dernier jour à Itacaré. Nous partons de nouveau à la plage de Ribeira avec une planche sous le  bras, une pour deux. La planche est plus petite c’est plus difficile pour moi.
Vers midi on rentre manger et on s’occupe du blog, faisons nos sacs, lisons. Plus tard nous ressortons boire un açaï et explorer à nouveau. Nous cherchons des cartes postales mais nous n’en trouvons pas. On va rendre la planche, saluer le sympathique loueur et récupérer le T-shirt de Tobi : la femme du loueur, une artiste, a peint notre logo sur un t-shirt et c’est très réussi !
Le dernier soir nous mangeons à la « taverne portugaise » sur le port. C’est long mais c’est bon ! Sardines grillées, calamar poêlé, beignets de morue, on a notre stock de poisson !

Pour notre impression du Brésil, les gens sont ouverts, sympathiques, optimistes et curieux. Malgré notre mauvais portugais et la vitesse à laquelle les brésiliens parlent nous arrivons à nous faire comprendre et comprenons quasiment tout ce qu’on nous dit.
Nous trouvons jusqu’à présent que tout est très propre et entretenu malgré le manque de moyens visible de la population. Beaucoup de deux-roues mais tout le monde porte un casque et les gens ne sont pas fous sur la route comme nous le connaissons dans d’autres pays.
On se sent très heureux et en sécurité !

Demain nous partons à Trancoso. Dépaysement et tranquillité au rendez-vous.
La suite au prochain épisode !

  8 comments for “Itacaré

  1. Moni
    27. septembre 2015 at 8:24

    So schöne Fotos! Danke, merci,!, und der Text beruhigt mich sehr. Freue mich auf die Fortsetzung. Bon courage, Elodie, avec le surf!

  2. Babs
    27. septembre 2015 at 21:04

    Schön, dass es Euch gut geht. Übrigens kann es sehr lange dauern bis man die Bändchen von Salvador verliert. Meins ist immer noch dran, und das 2 Jahre…
    Noch keine neue Nachbarn in Sicht!!! Ansonsten weiterhin viel Spaß 🙂

    • Elodie & Tobi
      1. octobre 2015 at 13:00

      Es wäre schön, es lang zu behalten. Mir gefält es, und dass ich es direkt am ersten Tag bekam. Am liebsten behalte ich es bis zum Ende der Reise 🙂

  3. Babs
    27. septembre 2015 at 21:05

    Nächstes Wochenende ist in Frankfurt richtig was los, Einheitsfest…

  4. Britta
    28. septembre 2015 at 16:30

    Ich wußte gar nicht, dass Elodie so eine gute Surferin ist. Weiterhin viel Spaß und passt auf euch auf.

    • Elodie & Tobi
      1. octobre 2015 at 12:57

      Das hat natürlich Tobi übertrieben, die französische Version ist weniger optimistisch 🙂

  5. Zouzou
    1. octobre 2015 at 17:19

    C’est si beau ! Merci <3

  6. Nel
    13. octobre 2015 at 14:51

    The place to be Elo & Tobi! Il fallait pas manqué Itacaré, bien joué!

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