Palomino, le parc national Tayrona et Santa Marta

Sur la route vers le nord ouest il y a un endroit qui passe presque inaperçu, quelconque, c’est Palomino. C’est là qu’on descend de notre long trajet depuis Carthagène le 25 avril avec Ronny. J’ai passé tout le trajet à discuter avec un indigène Arhuaco qui m’a parlé de sa culture proche de la nature et aussi du “meilleur chocolat du monde” qu’ils produisent dans cette région de la Sierra Nevada. Dépaysant. La nuit vient juste de tomber et très vite nous sommes entourés de types à moto « taxi !», « taxi ! ». Nous voilà partis les sacs devant et derrière sur la petite piste de sable qui conduit à la plage.

Sur la plage de nombreux hébergements chics proposent des chambres et il n’est pas facile de trouver quelque chose de confortable et bon marché.
Il y a beaucoup de touristes blancs et cela semble un endroit de fête. Dans le Lonely Planet de 2013 ce n’était pas encore le cas mais nous ne sommes visiblement pas les seuls à l’avoir lu ces trois dernières années.
Même si le secret de Palomino a été divulgué, l’atmosphère reste très agréable. Chez Tiki Hut nous nous faisons plaisir et logeons dans un joli bungalow nature au bord d’une piscine et nous régalons d’un délicieux repas.

Le lendemain nous nous relaxons, balade sur la plage, chasse à la coco, baignade et plaisir pour les yeux. Après
Le lendemain midi nous prenons la route pour le parc national de Tayrona.

Ce parc est un petit bijou de nature mais malheureusement pas un que l’on puisse apprécier seuls. Nous nous en doutons, rien que la couverture du Lonely Planet en montre la beauté. Le prix de l’entrée annonce la couleur, il a doublé depuis l’édition de notre guide. Le cabo (cap) San Juan est plein à craquer mais heureusement ailleurs ça va c’est plus tranquille.

Le premier hébergement (payable) arrive après une heure de marche depuis l’entrée du parc. Nous le savons, c’est pourquoi nous laissons nos gros sacs à dos à l’entrée du parc (pour 5000 pesos par sac par jour) et emportons juste l’essentiel pour deux nuits dans nos sacs de jour.
Nous commençons la marche en fin d’après midi et arrivons tout juste à Arrecifes quand il fait noir. La nuit que nous passons dans les hamacs est horrible. Il fait horriblement chaud, il n’y a pas d’air mais des moustiques et c’est vraiment rustique. Lorsque le jour se lève nous avons bien peu dormi.

Le lendemain nous partons tôt pour profiter avant que la chaleur soit écrasante. Après une heure de marche nous arrivons au cabo San Juan et sommes un peu plus réveillés. Ici c’est vraiment plein à craquer et en voyant l’espace des hamacs nous estimons que la nuit doit être plus dure qu’au « Paraiso » où nous dormons. Il y a tellement de gens, ici ils peuvent aussi se faire déposer en bateau rapide depuis Santa Marta notamment, pas besoin de marcher pendant deux heures. Nous sommes contents de ne pas avoir essayé de venir s’y loger la veille ! On y prend le petit déjeuner et continuons la marche dans les hauteurs vers les ruines de Pueblito.

Si nous nous attendions à ce que ce soit plus rafraîchissant c’est raté. Il nous faut deux heures harassantes pour grimper sous un soleil de plomb sur de gros rochers abrupts jusqu’au village. Parfois nous sommes sous les arbres heureusement.
Les ruines où vivent encore quelques indigènes Tayronas ne sont pas impressionnantes mais c’est une étape sympathique et un chemin intéressant où nous voyons des singes trop mignons, des grenouilles et un serpent.

De retour au cap nous sommes soulagés de pouvoir nous baigner dans la baie paradisiaque mais ne nous attardons pas au milieu de cette foule. Après le déjeuner nous reprenons la route et faisons une vraie pause sur la plage de « piscina ». A cette endroit la barrière de corail protège du courant et c’est comme une piscine d’eau claire où il n’y a personne.

La deuxième nuit dans le hamac est moins pire que la première mais pour moi c’est assez, nous rentrons ! Une heure de marche alors qu’il fait déjà terriblement chaud, nous gagnons Santa Marta d’où notre ami Ronny nous quitte déjà demain.

Santa Marta n’est pas aussi spectaculaire que Carthagène. Ainsi il y a bien moins de touristes et une atmosphère plus relaxante. Encore une fois, il fait tellement chaud! Spécialement le soir dans la rue des bars et restaurants c’est agréable et parfait pour notre dernière soirée avec Ronny.

Le 29 avril nous partons tous les trois en bus pour l’aéroport où nous laissons notre ami après trois semaines géniales d’aventure. C’est bizarre de se retrouver seuls !

Nous restons encore une nuit à Santa Marta pour actualiser notre blog et organiser la suite de notre voyage vers le Panama. Nous choisissons la variante aventureuse et décidons d’y aller en sauts de puce par la route terre-mer et ceci sans tour organisé pour touristes.
Le 30 avril nous montons dans un bus pour Santiago de Tolú qui se situe trois heures au sud ouest de Carthagène.

  1 comment for “Palomino, le parc national Tayrona et Santa Marta

  1. maman
    12. juin 2016 at 22:04

    alternance de sueur et baignades, on a chaud avec vous et on se raffraîchit sur les photos de plage…

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