Medellín

Medellín nous impressionne dès notre arrivée en avion depuis la côte pacifique ce 19 avril. Rien que le paysage vu d’en haut est grandiose.

La soit disant ville plus moderne de Colombie de 2,5 millions d’habitants n’a plus vraiment à voir avec l’image que les européens ont des années 80 et 90.
23 ans après la mort de Pablo Escobar et la fin affichée du Cartel Medellín est une destination touristique en pleine expansion (déjà troisième en Colombie) avec nombre de bars, restaurants et attraits touristiques. Même la famille d’Escobar se fait encore de l’argent grâce aux “tours Escobar” proposés.
La ville bénéficie d’un réseau de transports en commun des plus modernes dont métro, tramway et téléphériques qui a servi de modèle à d’autres grandes villes sud-américaines (Rio de Janeiro, La Paz) pour désenclaver et relier les quartiers populaires au centre ville.

Nous nous logeons dans le quartier des riches et des touristes „El Poblado“ qui est tout joli et tout propre mais très artificiel. La nuit tout est joliment illuminé. On se demande de quoi avait l’air cet endroit il y a 25 ans! En attendant tout coûte excessivement cher ici, que ce soit la nourriture ou les boissons. Si c’était à refaire on dormirait plutôt dans le centre. Nous avons tout de même l’occasion de goûter le plat de la ville, la bandeja paísa, un plat riche des travailleurs de la montagne à base de grillades et fritures de porc, de haricots rouges, d’arepas (galette de maïs) et de riz.
La Casa Kiwi que nous occupons est un modèle parfait d’hostel bien géré, bien décoré, moderne, avec livres, salle de ciné, table de billard, hamacs éparpillés et coins tranquilles, bar et jacuzzi sur le toit… Wow!

Le centre ville a l’air lui plus authentique, parcouru de petite places, de rues piétonnes et de beaux graffitis. C’est la ville du célèbre Botero, j’adore ! Elle dégage une atmosphère et un climat agréables. Pour ses 25 degrés annuels Medellín n’est pas appelée pour rien la ville du printemps éternel.

Nous testons aussi le fameux réseau de transports en commun et partons depuis un arrêt de métro au téléphérique dans les quartiers pauvres. Les habitations sont bien plus simples qu’au centre mais tout est propre et entretenu, pas comme ce même style de maisons à La Paz ou au Pérou où les gens vivent dans la crasse. Est-ce parce que le téléphérique passe au dessus ?
A la dernière station du téléphérique on peut changer et en prendre un qui monte encore plus haut mais est touristique. Il ne dépend plus du ticket de transport normal, il faut le payer en plus. En 15 minutes nous voilà au milieu de la forêt (il y a même des pins!) et l’on de distingue même plus la ville. Malheureusement il est déjà 17 heures. C’est trop tard pour explorer les alentours. Nous reprenons donc le téléphérique du retour en ville et pensons à cette superbe occasion que les paísas (habitants de Medellín) ont d’être si vite au vert.

Le lendemain matin nous quittons déjà Medellín. Nos amis Rebecca et Raphaël avec qui nous avons passé du temps en Patagonie à Noël se sont posés dans une petite ville de la région du café à 3 heures d’ici. Ainsi notre prochaine étape s’appelle Jardín.

  1 comment for “Medellín

  1. 2. août 2016 at 4:43

    Hello,
    Nous arrivons à Medellin mercredi, à notre tour d’éplucher vos articles sur la Colombie😊
    Nous avons hâte, nous allons y rester un peu plus d’un mois.

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