Nazca, Ica et Chincha

A une heure du matin le 27 février s’arrête notre bus de Cusco à Nazca. « Derumbe ! » La route est coupée à cause d’un éboulement. Les travaux de dégagement seront sûrement exécutés dès demain matin. Nous nous endormons à nouveau et avons de la chance, vers 5 heures du matin le bus repart déjà. Nous arrivons donc avec 4 heures de retard vers midi dans une petite ville brûlante sur la côte sud du Pérou. On est contents d’arriver, après 18 heures dans ce bus sans sortir. Même si le bus de luxe de la compagnie Cruz del Sur est sûrement ce qu’il y a de mieux dans ce pays, la route en serpentines pour descendre des Andes et les efforts du chauffeur pour rattraper le retard rendent n’importe quel trajet éprouvant.

Nous ne restons dans la ville que le temps d’acheter quelques provisions pour manger et prenons un bus sous la chaleur torride de midi direction le nord désertique sur la Panamericana. Nul besoin de superlatifs pour vous faire comprendre ce que nous endurons avec nos sac à dos trop remplis dans les divers bus et transports pleins à craquer dans lesquels nous montons les prochaines heures, nous qui descendons à peine des Andes et hauts plateaux dans lesquels nous nous trouvions depuis plus d’un mois. Après avoir surfé avec les 6000 mètres c’est un choc !

Sur la Panamericana nous faisons trois stops : Un mirador pour observer les lignes mystérieuses de Nazca, Le musée de Maria Reiche la mathématicienne allemande qui a passé sa vie à les étudier, et le mirador des lignes de Palpa.
Les petites figures des lignes de Nazca et Palpa que nous pouvons apercevoir depuis les miradors ne sont pas si impressionnantes que nous aurions imaginé, mais nous nous doutons que les grandes figures qui peuvent être vues depuis le ciel doivent être sacrément plus mystérieuses. Nous n’avions pas en tête de prendre un avion pour les voir, par principe et également pour des raisons financières. Finalement, on en apprend plus sur internet et dans les livres que sur place. Néanmoins, l’impression que laisse ce paysage aride et monochrome est un bon moyen de se plonger dans la civilisation ingénieuse Nazca.

La culture Nazca s’est développée dans le département d’Ica et fut la continuation de la culture Paracas, entre les années -100 et 600 après J.-C.
Les gigantesques géoglyphes des pampas de Nazca ont attiré autant l’attention de chercheurs que de touristes et les spéculations quant à leur origine a fait l’objet de beaucoup de littérature, tout comme leur bizarre pratique des trépanations et la décapitation rituelle, leurs aqueducs et leur céramique polychrome au motifs zoomorphiques.
Si les lignes se sont si bien conservées c’est que la météo est assez « clémente ». Peu de pluie (30mm par an), la chaleur ardente irradie les pierres et diffuse un air chaud qui les protège du vent.
Les lignes occupent une aire de plus de 1000km². Ce sont 3 ensembles, des lignes qui mesurent entre 30m et 9km, forment des triangles ou trapèzes de 200 à 500m de large et de 30 à 50m de long, des figures au tracé courbé ou en forme d’animaux jusqu’à 200m de long.
La plupart a été réalisée entre 300 et 500 ans après J.-C. Les archéologues ont montré qu’elles auraient pu être réalisées par 1000 personnes travaillant 8 heures par jour pendant 3 semaines. Un singe de 80m de large, une araignée de 46m, un poisson de 24m, une baleine carnivore…
Il y a plusieurs hypothèses quant à leur fonction. Les plus plausibles parlent de chemins rituels, des signes du calendrier et astronomiques (dont l’alignement de certaines étoiles permet la réalisation des taches agricoles ou rituelles), mais la vérité c’est qu’aucune des nombreuses pistes est avérée.
Il faut savoir que depuis la terre il est pour certaines figures très difficile de se rendre compte de quelle forme il s’agit c’est pourquoi la théorie extraterrestre est très aimée. L’article de Wikipedia est bien plus fourni que le mien, n’hésitez pas.

Après les lignes nous prenons un bus pour continuer sur la Panamericana jusqu’à Ica. Après les vignes boliviennes nous voulons maintenant voir les vignes péruviennes.

Ica est jusqu’à présent la ville la plus bruyante de notre voyage. Les voitures, bus et incalculables petites moto-taxi (touk-touk) génèrent un bruit anesthésiant. Pour nous cela reste un mystère de savoir comment les locaux tiennent le coup : personne ne semble gêné, juste ces deux blancs-becs qui hurlent à chaque fois qu’un gentil taxi leur manifeste sa présence. Parce que les gens sont gentils, cela ne souffre aucune contradiction. Tout le monde est intéressé par nous, serviable, patient. On ne voit pas d’autres touristes ici.
Nous sommes ici pour le vin qui, heureusement, est un peu en retrait de toute cette cacophonie.

La vallée d’Ica concentre la production péruvienne des vins, à 300km au sud de Lima. En 2014 la production était évaluée à 45 millions de litres pour une surface de 18500 hectares (pour tout le pays). Entre 2007 et 2010 il y a eu un ralentissement de la production (-3,3%) à cause de la crise mondiale mais c’est reparti de plus belle. Les cépages utilisés sont typiques du Nouveau Monde (Cabernet Sauvignon, Merlot, Malbec, Chardonnay, Sauvignon blanc, Tannat). De manière générale le secteur viticole au Pérou continue de s’orienter au consommateur local et aux vins de qualité basse ou moyenne. A peine 1 % des vins produits sont exportés et les États-Unis sont les principaux importateurs du peu de vins péruviens exportés. Les principaux producteurs sont Queirolo, Tabernero, Tacama et Ocucaje.

Le vin n’est pas le principal produit de la vigne au Pérou. Le pisco, l’eau de vie de raisins, est comme au Chili la boisson nationale. Nous avons déjà souvent parlé du pisco sour, le cocktail chilien et péruvien par excellence. La production de pisco était en 2014 de 7,5 millions de litres. L’exportation entre 2010 et 2014 a connu une croissance de 175 %. Les producteurs principaux sont Queirolo, Tabernero et Tacama.
Le pisco dans son mode de production peut être comparé au brandy ou même au cognac puisqu’il s’agit du même alambic. Par contre on ne peut pas le comparer au grappa malgré sa couleur puisque pour le grappa on utilise les restes de la grappe après extraction du moût pour la fabrication de vin alors que pour le pisco on utilise le moût fermenté. Le résultat c’est le jour et la nuit.

Les piscos chiliens et péruviens sont très différents. Le pisco chilien est vieillit en fûts de bois alors que le pisco péruvien n’est pas vieillit. Pour les deux pays la réglementation impose une liste restreinte de cépages. Au Pérou, ce sont 8 cépages qui sont autorisés, sauf « l’acholado » qui est un mélange de plusieurs cépages.
Pour le pisco chilien on obtient une eau-de-vie qui titre les 70° et qui est ensuite ajustée avec de l’eau déminéralisée pour obtenir le niveau d’alcool souhaité, comme pour d’autres alcools comme la vodka, le whisky ou le Singani bolivien. Il se démarque par l’utilisation quasi exclusive du cépage muscat (comme en Bolivie) et par sa classification reposant sur le degré d’alcool et de niveau de vieillissement.
Le pisco péruvien quant à lui n’est pas « réajusté ». De la simple distillation on ne sélectionne que le cœur (et on laisse la tête et la queue qui sont les liquides qui s’écoulent au début et à la fin du processus de distillation) qui titre environ 45°. Il est classifié par degré aromatique : aromatico, puro, acholado (mélange) et le mosto verde qui est différent puisque le moût n’est que partiellement fermenté ce qui lui donne beaucoup plus d’arômes au final et plus de douceur.

Enfin, il y a beaucoup encore que je pourrais dire sur ces deux boissons. Mon avis, c’est que j’ai été habituée au pisco chilien et au cocktail « pisco sour » chilien et que je le préfère comme boisson simple, pour prendre l’apéritif ou faire la fête. Je trouve que le pisco péruvien est plus difficile d’accès, chaque fois qu’on en goûte un il est différent. Il faudrait le déguster pur pour en comprendre la finesse. J’aime moins le pisco sour péruvien mais j’apprécie la complexité de cet alcool.

Dans la vallée d’Ica nous faisons la visite d’un des plus gros producteurs de vin et pisco et surtout de vins fins du Pérou, la bodega Tacama. Nous sommes impressionnés par la modernité du chai, le développement œnotouristique, l’offre de dégustations professionnelles, la beauté de cette vieille bâtisse aux airs d’hacienda espagnole et bien sur, la qualité des vins.
Créée presque dès l’arrivée des espagnols en 1540 cette structure de 250 hectares produit 23 variétés de raisin. L’irrigation se fait grâce à un canal dévié du Rio del Ica qui date du temps des incas. Le goûte à goûte irrigue 70 % du domaine 20 heures par semaine. Pour les parcelles non équipées on inonde sept fois par an. C’est un oasis au milieu du désert, le climat sec et les dunes environnantes protègent la vigne des maladies.
Du millions de litres de raisin produit 60 % sera utilisé pour le vin et le reste pour le pisco, sachant qu’il faut entre 7 et 11 litres de moût de raisin pour produire un litre de pisco suivant la qualité recherchée.

Chez Tacama nous goûtons 10 vins et piscos d’abord avec le groupe du tour traditionnel, puis dans la très moderne, professionnelle et lumineuse salle de dégustations avec les sommeliers Carlos Beltrán et son collègue dont je n’arrive pas à me souvenir du nom…

  • L’entrée de gamme est déjà satisfaisante : le mousseux (méthode charmat), le Gran Blanco 2014 (Chenin, Sauvignon, Chardonnay) et le rosé 2014 “semi seco” ont assez peu d’expression mais sont nets et rafraîchissants.
  • Le mousseux “Rosa Salvaje” extra brut, méthode charmat, Petit Verdot – Sauvignon est fruité, frais et élégant. On dénote déjà ses airs de brioche et on en garde le souvenir longtemps en bouche.
  • Le “Gran Tinto”, un assemblage de malbec, Petit Verdot et Tannat 2014 annonce déjà la couleur. Ses notes de prunes confites ajoutent le fruit à une belle structure héritée sans doute du bref passage dans un bois de second usage
  • La “sélection spéciale” 2013 toute pleine de médailles internationales, 50 % Petit Verdot et 50 % Tannat est moins fruitée, plus foncée, surprend par une note mentholée et une touche acide qui s’estompe toutefois et laisse une bonne fin de bouche
  • Les trois vins du haut de la gamme de Tacama sont un blanc, le Chardonnay “Doña Ana” 2013, élevé dans du chêne français de premier usage, et deux rouges, les deux “Don Manuel”, un 100 % Petit Verdot 2014 intense, aux tanins soyeux, bien balancé et dont le bois français offre de belles notes de caramel et de vanille qui ne sont pas surfaites et enfin un 100% Tannat 2014, plus tannique, boisé et légèrement trop jeune encore.
  • Enfin nous goûtons deux piscos. La gamme “Gran Demonio de los Andes” propose 6 piscos qui sont tous des mosto verde, c’est à dire qu’au lieu de distiller le moût fermenté (le vin quoi), la fermentation a été stoppée et tout le jus n’a pas encore été transformé en alcool. C’est gage de qualité pour cette eau-de-vie et il est vrai qu’on a pas besoin de la mélanger, elle est tellement douce au nez qu’on pourrait penser que ce n’est pas alcoolisé ! La différence que nous pouvons sentir entre l’Acholado (le mélange de plusieurs piscos) et la Quebranta (un cépage aromatique parmi les 8 autorisés qui n’est présent qu’au Pérou est marquante. Je ne connais pas du tout ce produit et pour moi ce sont deux alcools différents.

De la visite de Vista Alegre, une autre bodega réputée de 180 hectares directement au bord d’Ica, nous sommes moins impressionnés. Nous avons moins de chance avec le guide qui se la joue d’abord agent secret avant de raconter une série d’inepties. De plus, les vins sont simples et grossiers et même contre paiement on ne nous laisse pas goûter les vins sensés être plus élaborés.
Ce domaine familial (famille Picasso) produit 13 variétés de raisin pour la production du vin et du pisco. Si la capacité du chai est énorme (7,5 millions de litres) il y en a peu d’utilisé mais ici on ne veut pas donner trop de chiffres aux touristes et on ne montre pas tout non plus (même pas les alambics, snif !). La structure fait une impression correcte, les machines sont modernes et entretenues, une ligne d’embouteillage avec une capacité de 3000 cols par heure, quelques idées qui sortent du lot… dommage que l’engagement ne soit que pour des produits jeunes et de qualité si populaire. C’est sucré, trop sucré alors que ça s’appelle “semi seco” et même le “meilleur” vin que nous achetons pour pouvoir le goûter plus tard est décevant.

Vista alegre s’adresse au marché péruvien qui n’est pas un grand connaisseur ni buveur de vin. La consommation par personne est de 1,6 litres par an contre 67 pour la bière. Le péruvien achète du vin pour les occasions spéciales (70 % du vin est vendu dans le second semestre de l’année) et est d’abord orienté par le prix et ensuite la reconnaissance du produit.
En plus il faut préciser que les péruviens aiment les saveurs très fortes et très douces. Les bons exemples ce sont le cocktail national le pisco sour qui est très acide et sucré, la boisson Inca Cola extrêmement sucrée et parfumée et la Chicha morada qui est bue au même titre que l’Inca Cola comme de l’eau, également parfumée et sucrée (jus de mais bouilli, sucré et aromatisé). C’est sans surprises que les péruviens se tournent vers des vins plutôt sucrés.
Bien sur ces tendances comme dans le monde entier s’orientent de plus en plus vers une recherche de qualité et c’est pourquoi la vigne au Pérou (tout comme en Bolivie) a du potentiel.
Pour l’instant c’est le “Borgoña” qui est le « vin » le plus vendu au Pérou. Techniquement on ne peut pas dire que ce soit du vin puisqu’il n’est pas issu de la variété de vigne Vitis Vinisphera comme tous les cépages que nous connaissons mais de variété Vitis Labrusca, un hybride franco-américain qui est interdit en France depuis les années 30 notamment parce qu’il ne produirait pas de vins fins. Le nom du cépage est l’Isabelle. Celui de Vista Alegre doit être assez représentatif : rouge, rond, fruité et…sucré. Avec le sucre tout passe !
Ce qui est sympa c’est ce paysage de vignes et de dunes en arrière plan. Je ne me souviens pas d’un paysage viticole comme celui-là !

En dehors des vignes ce qui est sympa à visiter à Ica c’est l’oasis de Huacachina, le but de la plupart des touristes de la région. Huacachina est vraiment un oasis comme on en voit dans les dessins animés, à 5km de la ville au beau milieu de dunes de sable brûlant à perte de vue. Une lagune entourée de palmiers, on se croirait dans le Sahara (que nous ne connaissons pas).
Ici on peut faire des excursions en buggy ou tester le sandboard, le surf sur les dunes avec une planche de snowboard. Tobi s’essaie au surf, moi j’ai essayé il y a quelques années dans le désert d’Atacama au Chili. Ce n’est pas facile du tout et l’on prend vite de la vitesse (pas comme sur la neige mais presque) mais le plus difficile c’est qu’on remonte à pied. Pas pour moi cette fois !

Nous profitons d’être dans une ville pour nous munir d’un nouvel appareil photo aussi. Cette fois pas question d’y passer des jours comme à Santiago, et je n’ai pas non plus envie d’attendre un mois. Heureusement au Pérou il y a plus de choix qu’au Chili et nous retrouvons le même modèle que nous avions. Cette fois il sera rose (le modèle d’exposition) et même encore moins cher que le précédent (ah, on est durs en affaires!)

Après une dernière nuit dans la ville trop sale et trop bruyante d’Ica nous partons vers le nord.
Nous nous arrêtons encore une fois à Chincha.
A Chincha il n’y a vraiment pas grand-chose à voir, mais nous somme là pour Tabernero, l’autre très gros producteur de vins, pisco et divers boissons au Pérou.
Pas de bol, chez Tabernero les visites ne sont que le week-end, mais parce que nous avons le cul bordé de nouilles (oups pardon ! ça m’a échappé), voilà qu’après la dégustation (gratuite et vivement modérée) trois hommes entrent qui semblent importants et à qui nous pouvons nous joindre pour une visite gratuite et détaillée de la structure.
On nous équipe comme à l’usine de blouses blanches et de charlottes, on se désinfecte les mains et les chaussures et rentrons dans l’antre.
Il y a 270 employés sur place. Ici on parle de 250 hectares + 10 % d’achat de raisin, plusieurs millions de litres pour la production, de 4 lignes d’embouteillage, de procédés rodés et d’une excellente qualité pour une gamme extrêmement large.
Au final entre la dégustation avant et celle après la visite nous goûtons 9 produits différents et aucun ne nous déplaît. Que ce soit les bubulles roses “Vittoria” Chenin blanc, Moscatel, Merlot méthode charmat, ou l’assemblage Reserva Chenin, Sauvignon, Syrah pour un rosé aux notes de sauvignon marquées, ou encore le rosé “Gran selección” 2015 très international et fruité et enfin le borgoña fruité et sucré, produit phare de la maison, nous sommes dans la maîtrise parfaite. L’emballage est intéressant, le prix (les produits les plus chers coûtent 35 soles) et le produit suivent, si seulement nous n’étions pas… nous aurions acheté du vin ! Et dire qu’en venant je m’attendais à un sombre producteur de vin de masse!

Pour les vins plus élaborés (la gamme “Vittoria”) on laisse le bénéfice du doute à Tabernero qui se lance tout juste dans ce type de produits. Nous n’avons malheureusement pas le droit de voir le chai des 75 barriques françaises et américaines mais ici on ne se cache pas non plus d’utiliser des copeaux de bois. Les vins rouges, que ce soit le Malbec 2014 ou le Cabernet Sauvignon 2013 manquent de tannins, de corps, d’expression. La Syrah 2013 sort un peu son épingle du jeu : plus de fruit et une meilleure balance avec le bois. Le Chardonnay Réserve est aussi un vin agréable, on sent les fruits tropicaux et la légèreté mais ça manque de complexité. Attendons quelques années, il s’agit des tout premiers résultats !

Nous goûtons aussi trois piscos : l’Italia (c’est le nom du cépage) a des aromes de pomme verte et de poires, le quebranta est plus agressif et a moins d’arômes à mon goût et enfin le Mosto Verde Torontel est le cadeau de la fin avec ses arômes concentrés de noix, de toasté, de caramel et de chocolat. Miam !

Une petite vidéo des diverses choses vécues lors de cette étape:

Après cette visite surprise nous nous achetons de petites bouteilles de mix pour l’apéritif et reprenons la route pour Lima. Notre prochaine étape sera la plage de Cerro Azul pour un peu de détente.

  1 comment for “Nazca, Ica et Chincha

  1. Daniel
    25. mars 2016 at 13:29

    Ma pauvre Elodie, moi qui ne bois que du gros rouge d’Ardèche ou de l’Aude, et encore avec de l’eau, je suis bien incapable de te suivre dans les détails si qualifiants de ces cépages. Je ne serais bon qu’à me soûler au Pisco.
    J’admire néanmoins ton savoir…. et tout ce que tu nous racontes.

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