Mindo

Le 17 mars nous quittons la capitale pour un poumon vert à 2h30 plus au nord : Mindo.

Le paysage de Quito à Mindo change de manière spectaculaire. Alors qu’avec le bus nous traversons la cordillère occidentale c’est la forêt tropicale humide de montagne dense et verte qui apparaît et tout autour de nous est plus tropical que jamais. L’air reste cependant agréablement frais.

Mindo se trouve à 1700 mètres d’altitude. La rue principale de la petite ville de 1300 habitants donne l’impression que le tourisme y est ici bien développé mais la plupart des bâtiments est encore très rustique.

Nous trouvons des bungalows rustiques (Posada Eden Mindo) au cœur d’un jardin sauvage dans lequel de nombreux oiseaux se sentent visiblement aussi bien que nous.
Dans le café voisin Inti Kalla tenu par un couple franco-équatorien la quantité des espèces qui frétille et volette sous nos regards babas est encore plus impressionnante. Rien que pour les colibris nous en distinguons 8 différentes. Le café est délicieux et le spectacle fascinant.
Avec plus de 400 espèces d’oiseaux répertoriés Mindo est devenu un centre majeur d’attraction pour les ornithos et ornithologues.

Depuis Mindo nous amorçons une randonnée dans la forêt « Mindo-Nambillo » qui débute par une traversée de vallée sur une « tarabita », une sorte de télésiège qui vole 152 mètres au dessus de la forêt tropicale sur 530 mètres et d’une rivière tortueuse. A bord, nous quatre, le chien qui garde les lieux et le gardien lui même.
De là nous descendons à la rivière et passons de cascades en cascades sur un chemin raide et sinueux. La jungle est magnifique, c’est encore un paysage nouveau pour nous même s’il nous rappelle vaguement celui de Puyuhuapi en Patagonie chilienne. Si seulement les centaines d’enfants en classe verte que nous croisons sur le retour n’avaient pas décidé de tout gâcher en jonchant le chemin de leurs dégoûtantes poubelles !
Sur le chemin du retour il commence à pleuvoir plus fort et nous n’avons aucune peine à comprendre pourquoi tout est si vert et humide ici.
Nous faisons encore une halte à une ferme de papillons et à peine passé le rideau de fleurs nous transportons dans un conte pour enfants, des papillons effrontément grands et colorés remplissent la serre, se posent sur nous, mangent sur le bout des doigts et il faut être prudent pour ne pas en écraser un. Magique ! Nous n’en avions jamais vu autant.

Après une deuxième nuit dans notre jardin d’Eden et une autre pluie torrentielle comme seuls les pays tropicaux connaissent nous nous levons à l’aube du 19 mars pour attraper le bus de 6h30 direction Santo Domingo : Nous voulons arriver le plus loin possible sur la côte.

 

Post navigation

  2 comments for “Mindo

  1. Moni
    21. avril 2016 at 7:56

    Merci pour les textes de Quito et Mindo en français et allemand, les belles photos et vidéos. C’est un deuxième voyage avec vous deux. Gros bisous MuH♡♡♡

  2. Britta
    25. avril 2016 at 17:07

    So schöne Schmetterlinge und auch noch so zutraulich. Die Brücke sah nicht sehr stabil aus.

Comments are closed.

Top