Le parc national Cotopaxi

Avant d’arriver à Latacunga depuis Patate le 29 mars Tobi trouve sur internet un logement prometteur à Lasso, un petit village sur la Panamericana qui se situe très proche de l’entrée du parc national.
De manière assez spontanée nous descendons du bus à Lasso et tentons notre chance sans avoir pu joindre le logement. Comme toujours nous avons beaucoup de chance et alors que la Panamericana par ici n’a aucun attrait les Cabañas Los Volcanes se révèlent une agréable surprise: pour 20 dollars par personne nous avons une chambre double avec salle de bain privée et demi pension.

Après un déjeuner local et pas cher nous faisons une petite balade pour nous mettre en jambes et faisons la connaissance d’un guide sympathique qui nous propose ses services pour le lendemain. Au moment où nous nous promenons le train de grand luxe à 2000 dollars de la ligne Guayaquil – Quito passe avec à son bord à peine quelques personnes âgées. Là encore les locaux saluent de la main.
Le lendemain, manque de bol Helmi a de la fièvre et une méchante crève, il ne peut pas venir avec nous. Tomás notre guide est ponctuel à 7h30 et nous partons tous les trois pour le parc.

Dans le parc national de 32000 hectares il n’y a pas seulement le majestueux volcan en cône parfait de 5897m. Il y a plusieurs montagnes, une lagune et une végétation verte-dorée appelée páramo qui abrite beaucoup d’espèces de plantes basses et beaucoup d’animaux (des tas d’oiseaux, des chevaux à l’état sauvage, des taureaux, des lamas, renards, biches, condors et même le rare ours local).

A 9 km de l’entrée (gratuite) se situe le centre des visiteurs. Tomás nous fait la visite du petit musée axé sur la faune, la flore et les volcans locaux. Il nous explique les plantes médicinales du petit jardin botanique juste devant : ici les locaux semblent parfaitement maîtriser les plantes médicinales. Il y a même un café, des toilettes et une boutique où nous achetons cartes postales et timbres.
Quelques kilomètres plus loin nous arrivons à 4000 mètres d’altitude à la Laguna Limpiopungo où nous garons la voiture et commençons notre petite rando.
Nous avançons sur le sentier du volcan Rumiñahui qui culmine à 4721 mètres. Il n’est pas question que nous entamions l’ascension mais nous voulons avancer jusqu’à ce que l’un de nous en ait assez. Pour Moni et moi la route s’arrête à 4400 mètres, pour Tobi et Tomás un peu plus haut.
La nature est belle mais nous n’avons pas de point de vue sur le volcan Cotopaxi qui est sous les nuages. Heureusement nous l’avons vu hier après midi et ce matin vers 7 heures : la meilleure heure pour le voir paraît-il.
Juste avant une belle averse nous terminons le tour et remontons dans la voiture. Tomás nous fait encore voir du pays ainsi qu’une énorme bombe de lave sacrée et bien taguée avant de nous raccompagner.

Helmi est en meilleure forme lorsque nous rentrons mais il n’est plus question de grandes randonnées. Nous décidons d’aller tout de même pour le cratère du Quilotoa dans une ferme que Moni a repéré sur le guide et verrons bien ensuite.
Le 31 mars nous montons dans un bus direction Tigua, peu à peu nous nous rapprochons de Quito à nouveau.

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