Valparaíso

Le lundi 11 janvier, le sac lourd de bonnes bouteilles de vin nous prenons un bus vers 15 heures direction Santiago. Au revoir Santa Cruz et la Colchagua, après ce trop court séjour chaud et ensoleillé de belles images se sont à nouveau superposées sur celles que j’avais gardé de mon précédent séjour en 2009.
Nous voulons faire un passage express par Valparaiso afin de superposer à nouveau de belles images sur nos souvenirs de cette Valpo bohème et colorée.

Le bus arrive à la capitale en pleine heure de pointe et comme chaque fois pour rentrer dans le terminal des bus il y a un méga embouteillage. Nous sortons avant la fin et finissons à pied puis sautons dans un bus en marche direction Valparaiso… lui aussi pris dans les bouchons! Il est quasiment vide et assez moderne. Nous mettons un moment pour sortir de la ville et une bonne heure et demi de route avant d’être à nouveau pris dans le trafic à l’entrée de Valparaiso. Ouf, on est là!

Il est 20h30 et dans le terminal de bus une foule de locaux avec des écriteaux “alojamiento” ou “hospedaje” (logement) accueillent les voyageurs.
Nous n’avons rien prévu et nous laissons convaincre par une dame pour “l’hospedaje familial Elcira”. Etant donné que nous ne restons qu’une seule nuit et arrivons déjà tard nous voulons éviter de nous balader dans les cerros avec nos sacs lourds.
Le logement est correct et relativement propre. C’est une grande maison remplie de bibelots et de photos d’un goût éloigné du nôtre. Il y a internet et on peut utiliser la cuisine. C’est très bien !

Nous avalons nos restes du repas d’hier et sortons pour boire un verre. Cette partie là marche moins bien: nous sommes mal informés et ne savons pas où aller. Après une longue balade nous finissons dans un mini bar sympathique où nous dégustons notre plus cher pisco sour pas bon du Chili. Arf! Vite au lit pour vite être demain!

Le programme touristique du lendemain consiste en une belle balade dans les collines, les cerros dans lesquels vivent presque tous les habitants (la ville en compte 43!). Nous prenons le vieux trolley et quelques funiculaires colorés (il y en a 15 encore en fonction sur les 30 de l’époque et la municipalité est entrain de les restaurer).

Valparaiso est fondamentalement belle et incroyablement sale. Les collines flanquées de ribambelles de maisonnettes arc-en-ciel rafistolées peuvent sortir tout droit d’un livre d’images. Les graffitis sur toutes les surfaces utilisables sont autant de chefs d’œuvre n’ayant rien à envier aux plus grands peintres. Quel dommage que nous n’ayons plus qu’un vieux téléphone portable pour photographier !
La grande Valparaiso et ses collines, ses petites rues tortueuses, ses maisons de tôles et de planches, ses artistes, ses cafés bohème, ses couleurs, orientée vers son immense port, identité même des porteños, habitants de Valpo, patrie des marins comme des artistes, n’a rien perdu de son atmosphère intemporelle et à nouveau nous éblouit.
L’état d’abandon, les odeurs pestilentielles et la malpropreté de ses bas-côtés sont part de cet environnement si particulier et il n’est pas certain que Valpo serait Valpo sans sa crasse.

Nous sommes heureux d’être repassés par ici après sept ans. Nul besoin de rester davantage, cette journée a rechargé nos souvenirs pour les années à venir. Valparaiso est sans conteste l’une de nos destinations préférées.

Le mardi 12 janvier nous repartons en fin d’après midi à Santiago pour y retrouver nos amis.

  1 comment for “Valparaíso

  1. Maman
    28. janvier 2016 at 12:06

    quelle explosion de teintes ! J’adore les marches d’escalier de toutes les couleurs, je vais peut-être copier pour mon hall d’immeuble… pas sûr que les voisins apprécient…

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