Porto Alegre

Après 9 heures de bus nous arrivons depuis Florianópolis à Porto Alegre le 9 novembre dans une gare routière ultra moderne et il y a même un brin de soleil. Nous n’avons pas vu le temps passer dis donc !
On a du mal à comprendre les gens qui parlent vite sans articuler mais nous arrivons néanmoins à bon port, l’hostel familial Cidade Baixa trouvé grâce au site de hostelhops  (qui je le rappelle est un très bon moteur de recherche d’hostels sans commissions développé au Brésil). L’endroit nous fait bonne impression tout comme l’accueil, on reste !

Entre temps le ciel a recommencé à se plaindre, heureusement nous sommes heureux d’être ici et voyons Porto Alegre sous des yeux optimistes. A première impression est bonne et le quartier dans lequel nous sommes est animé et jeune.
Nous n’allons pas bien loin : au bout de la rue au Chico Gourmet c’est buffet à volonté pour R$11,50 (3€) voilà notre nouvelle cantine !

Les deux journées suivantes nous les passerons à visiter la ville, avancer sur notre blog et goûter de bonnes bières notamment avec Mike et Philippe (un suédois et un polonais qui se sont rencontrés en Australie et font le tour du continent à vélo) et Gabriel un ami Porto Alegrense bon vivant de Ronny parlant parfaitement allemand que nous sommes heureux d’avoir rencontré !

La ville est très verte, moderne et jeune (30000 étudiants ou 1,5 millions d’habitants) et l’état de Rio Grande do Sul est lui aussi progressiste. Les gens vivent bien et le revendiquent : l’état veut son indépendance et il est vrai qu’on ne lui trouve pas grand-chose de commun aux autres états brésiliens traversés sinon la langue (et encore…). A Porto Alegre l’influence des voisins uruguayens et argentins est très forte, le cowboy gauchó (les gauchós sont les habitants de l’état de Rio Grande do Sul) est présent, on boit du mate et du vin et on mange de la viande grillée.

Il n’y a pas tellement de choses à visiter à la capitale et le centre historique est rapidement parcouru. Même le marché (mercado publico) de style néoclassique de 1869 ne nous fascine pas comme celui de São Paulo par exemple. Néanmoins le coucher de soleil depuis l’usine du Gasômetro (ancienne usine thermo-électrique / charbon) aujourd’hui centre culturel restauré) n’a rien à envier aux autres du pays et quelques très belles constructions savent retenir notre attention.

Nous avons beaucoup entendu que “les brésiliens du sud ne sont pas sympa et que les villes du sud sont froides”. A cela nous répondons qu’effectivement le sud est très différent, et que plus on descend et plus on a l’impression d’être en Europe. Le climat n’est plus comme celui du nord, et peut être qu’on peut aussi de cette manière comparer la France, plus on monte plus c’est froid et plus souvent il est dit que les gens sont moins sympa. Ce n’est pas vrai, ils sont peut être moins ouverts au premier abord il est vrai mais dès qu’on leur dit bonjour ou qu’on leur parle ils répondent et sont curieux, chaleureux et intéressés.
Les villes sont moins touristiques mais c’est la culture et les gens qu’il faut essayer de vivre, ici par exemple cette culture gauchó, ce mate que tout le monde boit et partage, et l’humour très fin des habitants.
Alors oui si vous voulez des plages paradisiaques et du soleil ne venez pas à Porto Alegre ! Pour le reste, vous ne serez pas déçus.

Nous décidons que nous ne pouvons pas partir du pays sans être passés par la Serra Gaucha où sont produits les meilleurs vins du Brésil. Cela fera l’objet d’un prochain article !

  1 comment for “Porto Alegre

  1. Britta
    19. novembre 2015 at 17:30

    So wie es aussieht, sind die Temperaturen jetzt erträglicher. Auf dem einen Bild sieht es aus, als ob Elodie das nächste Tatoo Studio aufsucht, wer weiß…

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