Rio de Janeiro

Dans le bus d’Ouro Preto qui nous conduit vers Rio il fait chaud et nous ne dormons pas. Peut-être un peu l’inconfort, mais surtout je pense l’excitation et l’appréhension.

Depuis la fenêtre du bus j’observe la route et c’est un peu avant 4 heures du matin le jeudi 8 octobre 2015 qu’apparaissent au loin les lumières de ce que je sais déjà être la cidade maravilhosa (ville merveilleuse, son surnom) .

C’est une destination maintes fois imaginée pour ne pas dire rêvée. Notre dixième article est sans doute celui qui évoquera pour nous le plus d’émotions “car ici la nature dans un élan de prodigalité unique, a réuni dans un petit espace tous les éléments de beauté qu’ailleurs elle distribue parcimonieusement sur des pays entiers” a écrit Stefan Zweig à son propos.

La patate émotive que je suis ne résiste pas à sa petite larme lorsque depuis le bus des yeux je cherche et enfin trouve le Christ qui me tend les bras depuis sa montagne. Brève vision qui n’appartient qu’à moi. Elle reste comme le flash d’un appareil photo qui abîme l’œil.
Cette même émotion qui me suit des heures durant je l’ai ressentie lorsque j’ai vu New York la première fois. Ces villes du monde qui existent en vrai, qui vivent, et que l’on semble déjà connaître. Ces noms de rues et endroits sortis tout droit du grand écran ou des romans. Oui Rio vit, Rio est réelle et irréelle à la fois, Rio chante et nous enchante, et tout de suite j’ai la sensation de ne jamais plus pouvoir la quitter sans y laisser une partie de moi, du moins être touchée à jamais de la magie de cet endroit.
Combien de grands noms ont déjà exprimé leur sentiments à son sujet ? Ils ont raison ! Rio de Janeiro est sans doute la plus belle ville du monde. C’est dit!
Faut-il se justifier ? Pourquoi ? Simplement la cohabitation merveilleuse d’une métropole avec une nature omniprésente, dans une baie flanquée de plages au sable blanc, lumineux, et aux eaux cristallines, entourée de montagnes verdoyantes, des monts tout ronds patapon habités de foret tropicale (plus grande foret urbaine du monde), parcourus de ruisseaux et de constructions sommaires de toutes les couleurs, pas étonnant que le Christ en personne y ait élu domicile !

Ceintures de sécurité détachée, les yeux qui piquent du manque de sommeil, nous arrivons une fois de plus à l’aube. Il est à peine 5 heures mais le terminal de la Rodovíaria ultra moderne semble être toujours aussi réveillé et animé. Un café et nous entendons déjà un délicieux accent dans cette langue que nous ne maîtrisons toujours pas. Les cariocas (habitants de Rio) chantent leurs mots, qu’est-ce que c’est joli !
Dès la sortie, des hordes de chauffeurs de taxis nous envahissent. Notre guide nous ayant conseillé d’éviter le bus nous nous informons du prix qui est exorbitant. Le double que celui annoncé par le guide. Hors de question !
Alors c’est avec appréhension que nous marchons les 200 mètres qui nous séparent des bus. Appréhension que nous perdrons vite : Il faut cesser cette paranoïa véhiculée par les médias et des statistiques alarmistes (et alarmantes il est vrai).
Oui c’est grave, il y a 158 meurtres par jour au Brésil, dont une quarantaine à Rio. Oui il y a de la violence, du danger. C’est une situation difficile pour les locaux qui n’ont souvent pas le choix, mais cela ne concerne pas les touristes surtout ceux qui ne prennent pas de risque. Avec un minimum de jugeote et le respect de règles de base il ne peut rien nous arriver. Ces règles de base nous constatons que d’autres touristes ne les respectent pas toujours.
En gros, il ne faut pas voir l’air d’un touriste (habillement, guide touristique, carte ou appareil photo autour du cou…), ne RIEN porter qui semble avoir de la valeur (même nos alliances en toc de voyage nous les avons ôtées), troquer sac à dos contre sac plastique ou poche en tissus, et ne pas fréquenter certains quartiers à certaines heures : Les endroits de fête la journée, le centre ville et les plages la nuit, les ponts et autres endroits où la pauvreté se loge, les endroits déserts et bien sur les favelas.
On a un peu d’argent sur soi car en cas d’agression il est plus sûr d’avoir quelque chose à donner (Tobi a une carte de crédit périmée dans son porte monnaie, un leurre utile).

Très vite le stress de l’arrivée disparaît. Nous ne nous sentirons à aucun moment de notre séjour en danger. Au contraire même, nous nous sentons incroyablement bien, même dans notre élément si l’on peut le dire.
Le bus que nous prenons dès notre arrivée traverse la ville et c’est une bonne manière pour s’y familiariser. Ça et là nous apercevons les préparatifs du prochain grand événement de 2016 et même le village olympique. Ah ça va être chouette !
Rio se fait belle ! Beaucoup de travaux annoncent une ville liftée qui de nouveau fera parler d’elle.

Pour la petite partie historique, ce sont les français qui ont été les premiers à coloniser la baie (en 1555, la colonie « Antarctique-France ») mais ce sont les explorateurs portugais qui sont arrivés les premiers dans la baie de Guanabara et d’ailleurs l’ont confondue avec un fleuve, d’où le nom de la ville (fleuve de janvier). Ce sont aussi les portugais qui ont pris possession de la ville et qui l’ont ensuite développée.

Grâce à l’excellente orientation de Tobi nous arrivons sans détours à « l’hostel Bamboo » réservé la veille. Il est tôt mais nous avons choisi cet endroit pour une réception 24h sur 24 et c’est un argentin un peu surpris qui nous ouvre « comment ? Vous êtes venus en bus ? Et vous ne vous êtes pas perdus ?! » Bien sur que non ! Avec Tobi jamais on ne se perd !
L’endroit est sympathique pour ne pas dire « cool man !» et nous nous réjouissons d’une bonne douche et d’un bon petit déjeuner offert par la maison.

Comme nous sommes tout excités on ne s’attarde pas : en route pour la plage de Copacabana, pas loin à pied puisque c’est le quartier dans lequel nous logeons !
Et voilà, la plage mythique, la musique qui me trotte dans la tête ne vous quittera plus non plus lorsque vous y repenserez : un rythme endiablé, une robe jaune à poids noirs, la lambada suave et surtout une bouteille d’orangina… ahlala les médias nous contrôlent. N’empêche on y est pour de vrai et elle est longue cette plage ! 4,5 kilomètres et pour l’heure elle n’est pas encore très fréquentée pour la bronzette mais par les sportifs. Jamais nous n’avons vu une ville aussi à fond la forme et tout le long de la plage vous pouvez pratiquer n’importe quel sport. Beaucoup de beach-volley et de jogging, beaucoup de muscu et d’entraînement cardio mais aussi du yoga, du vélo, du badminton… Copacabana est une belle plage saine !
Nous avançons et nous étonnons de la modernité, des pistes de vélo et les « vélib » comme dans toutes nos villes européennes, Tobi enlève son T-shirt « comme tout le monde » et nous continuons. Au bout de Copacabana les pêcheurs vendent le poisson qu’ils viennent de ramener. Un peu plus loin commence la plus chic plage d’Ipanema, et cette fois la bossa-nova de João Gilberto (ou Antônio Carlos Jobim pour les puristes) s’installera pour ne plus me quitter « Olha que coisa mais linda
Mais cheia de graça
É ela menina
Que vem e que passa
Num doce balanço
A caminho do mar».
Déjà l’un des airs les plus doux que je connaisse, peut être ma chanson préférée (aussi, comme tout le monde non ?), et maintenant si appropriée ! Ça y est, vous la fredonnez déjà !
Dans l’eau il y a des surfers, la mer est claire, la promenade est si belle. On s’assoit quelques minutes pour reprendre notre souffle (coupé) et simplement admirer.

Nous revenons à notre hostel pour se reposer de cette longue balade à pied, déjà un peu mal aux pieds de la distance et du peu de sommeil puis nous repartons pour approcher la divinité.
Un bus et nous y sommes, au départ du train d’époque, qui fonctionne depuis 1884: le tout premier construit dans un seul but touristique au Brésil. C’est cher mais nous n’hésitons pas.
Le petit train monte à pic et tout doucement dans la forêt. Nous pensons à ceux qui ont du construire cette voie.
Là haut sur la plate-forme de Corcovado c’est plein. Beaucoup d’autres touristes qui comme nous sont venus admirer cette célèbre et depuis 2007 nouvelle « merveille du monde ». L’endroit est très organisé, on peut passer du train à un ascenseur et arriver avec un escalier roulant jusqu’aux pieds du Christ en personne. Il y a aussi des escaliers normaux, peu ou pas empruntés.
Et même si nous sommes deux des 5000 personnes qui viennent ici chaque jour nous sommes immensément heureux d’y être et convaincus du fait que c’est l’une des visites obligatoires en Amérique du sud.
Le Cristo Redentor (ou Christ rédempteur) domine depuis 1931 le paysage à 710 mètres de hauteur. Il est grand, très grand même, il mesure 30 mètres de hauts sans son socle (de 8 mètres) et ses bras ouverts font à eux seuls 28 mètres. Il pèse 1145 tonnes,, rien que ses mains pèsent 8 tonnes chacune et toutes les pièces nécessaires à sa construction ont été transportées par le petit train qui nous a monté.
Il ne nous regarde pas, il n’a pas de pupilles. Il ne sourit pas non plus. Mais qu’est-ce qu’il est fascinant ! On ne se lasse pas de l’admirer, tout comme l’incroyable paysage qui se décline sous nos yeux. Même pas lassant de regarder tout ce monde qui se prend en photo dans toutes les positions (surtout les bras ouverts bien sur) à l’aide de selfie-stick. Ah ça non ce n’est pas lassant !

Le lendemain matin nous voulons visiter l’autre point de vue et symbole de la ville, l’imposant pain de sucre (Pão de Açúcar), gardien de l’entrée de la baie accessible par téléphérique. Il y aura sûrement autant de monde que la veille mais „il faut le faire“ non?
Après quelques échanges avec Camila et Mara, deux paulistas (habitantes de São Paulo) qui dorment dans la même chambre nous changeons nos plans et décidons de les suivre dans l’autre sens, au Morro Dois Irmãos, une visite qui peut-être compte encore comme un coin presque secret et exceptionnel.
Avec des personnes aussi spontanées et ouvertes pas étonnant que nous ayons tellement de surprises ! Nous nous réjouissons à nouveau de notre chance.
Après deux bus nous arrivons au pied de la montagne qui comme partout dans la ville est flanquée d’une favela. Quatre mototaxis prudents nous déposent en haut de la favela, là où le chemin commence.
De là ce sont 40 minutes de rando sportive et pentue au travers de la forêt tropicale.
A la moitié du chemin la forêt se découvre et nous sommes à flan de rocher à 300 mètres de haut et en bas à pic s’étale l’immense favela de Rocinha, la plus grande de Rio et seconde plus grande du pays, qui accueille 150000 personnes (le nombre exact varie selon les sources). C’est incroyable cette proximité malsaine de l’extrême pauvreté avec une richesse ostentatoire. En face des favelas un centre commercial chic et une limite flagrante entre les villas avec piscine et la dernière cabane couverte de tôle (voir photo). Triste réalité.
Encore quinze minutes sportives et nous arrivons au pic, un paysage à couper le souffle s’étale devant nous, de Rocinha à Ipanema, l’hippodrome, Copacabana, le pain de sucre et le Cristo Redentor. Nous sommes peut-être 15 personnes là haut, à 500 mètres en haut de l’océan, sur un point de vue qui n’a rien à envier à toutes les attractions de la ville. Sans Camila et Mara nous n’aurions jamais pu voir ça, quelle chance !
Nous restons un moment là à observer le paysage et prenons la route du retour. Nous descendons à pied jusqu’en bas, en passant par la favela qui fait partie intégrante de la ville, équipée de poste, supermarchés, pompiers et beaucoup d’hostels où nous nous sentons aussi en sécurité. Nous sommes en groupe et avons vu d’autres gringos descendre à pied (les gringos au Brésil c’est le nom donné à tous les étrangers).

Les favelas ont évolué. Pour 6,5 millions d’habitants recensés à Rio on estime que 20 % d’entre eux vivent dans les favelas.
Beaucoup d’entre elles sont « pacifiées », c’est a dire que la police y fait régner l’ordre et non plus la mafia et la drogue et qu’on s’y sent en sécurité comme dans d’autres quartiers de la ville. Cette police pacificatrice (la UPP’s) a déjà réussi dans son projet pour 30 favelas de Rio y compris Rocinha, et il est possible de penser que les autres suivront même si la pauvreté, elle, ne recule pas.

Après la visite en hauteur nous nous enfonçons dans la ville et vivons la plaie de toute grande ville, les embouteillages.
Nous flânons dans le quartier de Lapa (LE quartier de la fête à Rio) et Santa Teresa, le petit mont à la « sacré-cœur » poète et artiste de la ville. L’ancien tramway qui y monte vient juste d’être rénové et fonctionne. Nous apprécions comme les autres ces magnifiques escaliers de Selarón, œuvre d’art qui porte bien son nom de « grande folie » : 215 marches couvertes de près de 2000 carreaux de faïence du monde entier qui relient le quartier populaire de Lapa à celui de Santa Teresa. Cette œuvre a été commencée en 1990 et une fois presque finie, couverte des couleurs du Brésil ainsi que de rouge, l’artiste chilien a découvert un endroit où il pouvait trouver des vieux carrelages de collectionneurs et a commencé à troquer l’espace déjà coloré par des carrelages à motifs, puis des carrelages peints par lui et des hommages à des personnes célèbres ou pas, une œuvre vivante et constamment en mouvement où chaque nouveau don de carrelage s’intègre, ou s’intégrait… cette œuvre s’est arrêtée brutalement en 2012 à la mort de Selarón. Simplement magnifique.

Encore un passage par le parque das Ruinas, vieille maison modernisée où nous apprécions un nouveau point de vue, puis nous partons à la recherche d’un logement pour le jour suivant.
En effet, en raison du long week-end (lundi est férié) tout est plein et les prix eux aussi ont grimpé. Nous visitons plusieurs hostels sans trouver et seulement le cinquième nous propose deux lits dans un dortoir de 12 lits pour R$ 68. Impensable !
Nous essayons à nouveau sur www.hostelhops.com, un site gratuit de réservation d’hostel qui fonctionne différemment des booking, hostelworld et hostelbookers : pas de commission pour une multinationale avide qui ronge les petites structures mais un système en chaîne d’hostel à hostel: l’établissement où nous sommes réserve pour nous celui qui nous intéresse, un petit charmant du quartier de Santa Teresa, et nous payons 10% du prix à l’hostel de départ et le reste à l’arrivée.
Ouf ! Nous avons très envie de rester un jour de plus à Rio mais pas à n’importe quel prix alors si c’est moche tant pis ! Pour 30 Reais (7,50€)  par personne on ne peut rien dire.

Le dernier soir au Bamboo nous profitons à nouveau des caïpirinha de la Happy Hour et du barbecue où nous mangeons avec Mara et Camila et discutons avec tout le monde.
Le lendemain, samedi 10 octobre, avant de reprendre nos affaires pour quitter ce quartier nous décidons d’aller à la plage de Copacabana. Nous louons deux chaises longues et un parasol pour R$ 16 (4€) que « Bruno » nous installe et le spectacle peut commencer !
Nous qui voulions récupérer de deux nuits courtes et mouvementées dans notre hostel de fêtard nous avons déchanté : impossible de fermer l’œil ! On rigole un peu des nombreux vendeurs ambulants mais plus le temps passe et plus il en passe et nous avons des fou-rires devant leur ingéniosité, leur comédie, leur costume et les articles en vente.
En effet nous pouvons tout acheter ici ! Bikini, serviettes, paréos, crème solaire, jouets, tous vêtements mais aussi à boire (dès 9h du matin bières, caïpirinha et autres cocktails arc-en-ciel) et à manger (ils se déplacent même le barbecue sous le bras!) voir postes radios, instruments de musique, bijoux et autre matériel électronique. Dommage que notre prudence nous ait fait laisser l’appareil photo à l’hostel ! Les autres semblent eux n’avoir peur de rien et d’ailleurs, nous ne voyons personne de louche sur cette plage ! Nous apprendrons plus tard qu’en fait les plages sont « filtrées » pour empêcher aux pauvres (aux « personnes louches ») d’y accéder. Quel monde!

Lorsque nous partons l’espace continue à se remplir et nous apprenons plus tard qu’aux temps forts de l’été 1 millions de plagistes s’agglutinent sur cette plage où il est alors impossible de passer entre les serviettes et que les vendeurs continuent tout de même leur ballet.

Nous partons ensuite rejoindre le nouveau dodo trouvé la veille (Santê Hostel) et c’est le coup de foudre, l’endroit nous plaît immédiatement. Nous décidons même d’y rester deux nuits ! Une belle maison à l’ancienne tenue par deux jeunes frère et sœur qui y ont grandi. Tout y est vaste, charmant et convivial pour juste 3 chambres doubles et un dortoir de 12 lits. Super tranquille et pas complet du tout sûrement en raison de l’éloignement du « centre ».
Le soir nous allons dans le quartier manger avec un petit couple très sympathique de São Paulo et partageons un moment très agréable à communiquer en portugais, bien manger et écouter de la musique live.
Le jour suivant, notre dernier à Rio, nous le passons tranquillement dans la belle maison et avec Aziz, un colocataire de Dubaï avec qui nous passons une partie de la journée et la soirée et échangeons de longues discussions enrichissantes. Avec lui nous allons faire le marché (tous les dimanches à Glôria) y manger et rapporter du poisson frais et de quoi se cuisiner un festin que nous partageons le soir autour d’une bouteille de cachaça.
Ainsi s’achève un séjour hors du temps à Rio et nous préparons un peu mollement nos sacs pour continuer. Demain nous partons à São Paulo !
Juste un court séjour mais étape à notre sens indispensable.
Nous espérons que le reste ne sera pas trop pâle à côté de Rio !

A bientôt

 

Infos pratiques

Cristo Redentor : On accède très facilement au train en bus. Le trajet en train et visite coûtent 51 Reais. Comme nous vous serez sans doute abordés par les personnes qui vous proposerons de vous monter pour 25 Reais en navette et de vous arrêter aussi en plus à un point de vue. L’entreprise est sérieuse, pas de souci, mais ne vous laissez pas tromper, le prix est au final le même car arrivés en haut il faut encore payer une entrée de 24 Reais qui est comprise dans le billet de train. L’avantage : le point de vue en plus, peut être la rapidité aussi lorsqu’il y a foule à la billetterie. Mais du coup, vous ratez la balade unique en train…
Dodo: Nous recommandons de tout cœur le Santê hostel, Rua Felício dos Santos, 62. Vous pouvez y accéder en bus (le 006, 007 et 014 passent un peu plus haut). Les prix sont ridicules, l’espace et les facilités sont super et l’équipe en or. http://www.santehostel.com/

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  4 comments for “Rio de Janeiro

  1. Meggie
    19. octobre 2015 at 16:26

    Vielen Dank für die ausführlichen Schilderungen und Fotos, die wirklich sehr beeindruckend sind. und so muss ich mich nicht auch noch auf die weite Reise machen, um Südamerika kennen zu lernen 😊 Ich wünsche Euch weiterhin eine gute Reise! Hier ist mittlerweile der Spätherbst eingezogen. Anfang letzter Woche gab es den ersten Schnee und Frost. Lieben Gruß 😘

  2. Carla
    19. octobre 2015 at 16:47

    Wow, sehr anschaulich. Ohne die Stadt oder einen zugehörigen Reiseführer zu kennen kann man sich ein erstes Bild machen. Viel Spaß noch am Zuckerhut!

  3. Alwine
    19. octobre 2015 at 22:00

    Vielen Dank für die atemberaubenden Bilder und die anschauliche Schilderung einer widersprüchlichen Stadt. Ihr dürft so viel erleben und so viele Erfahrungen sammeln. Ich wünsche Euch weiterhin eine schöne Reise!

  4. Steffi
    21. octobre 2015 at 22:18

    Hi Ihr Zwei 🙂
    Sind echt tolle Bilder und Berichte ! Ihr scheint es so richtig zu genießen – so soll es auch sein und das war ja wohl auch der Plan – stimmt’s !?
    Wir wünschen Euch noch ganz viel Spaß und viele tolle Erlebnisse!
    Liebe Grüße von den Ex-Nachbarn aus Rüsselsheim!
    Steffi & Timm
    PS: … für den kleinen Rucksack sind Eure Outfits recht abwechslungsreich 😉

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