Salvador da Bahia

Si une chose est sure, c’est que Salvador ne dort pas. Quel endroit! Quelle chance aussi que le hasard nous ait fait choisir cet endroit comme toute première destination!
Je retiendrai les couleurs, l’énergie et le sourire… mais peut être que c’est pareil partout au Brésil ?
Reprenons au début!
Nous sommes à “São Salvador da Bahia de Todos os Santos”, ou “Saint Sauveur de la baie de tous les saints”. Bahia c´est aussi le nom de l´état dans lequel nous nous trouvons, l´un des 26 de cette “république fédérative présidentielle”. On nous a déjà dit plusieurs fois que l´état Bahia était grand comme la France. Il est cependant loin d’être le plus grand.

Nous avons atterri dans un hostal sympathique, trouvé sur internet par hasard, «Hostal Solar dos Romanos» et situé en plein cœur de la vieille ville de Pelourinho (le “petit pilori”, là où les esclaves étaient punis, inscrit au patrimoine mondial de l`humanité de l`UNESCO).
La majorité de la population ici comporte une ascendance africaine et c`est pourquoi on appelle aussi cette ville la “Rome noire”. Premier port négrier d`Amérique latine, la culture africaine reste très marquée dans la gastronomie, la musique, danse, le carnaval coloré et la religion aussi.

Ici on a tout de suite appris que les gens aiment faire la fête. Il semblerait même qu´ils soient connus pour cela, ainsi que pour leur bonne gastronomie.
En dessous de notre fenêtre, un ensemble de percussions donnait le ton, on a tout de suite aimé, mais au bout d´une demi heure on a commencé à avoir peur pour notre sommeil. ça n’a pas trop duré et nous étions trop fatigués pour en faire une histoire.
Tout de même, c´est intéressant de constater les deux mondes que représentent le jour et la nuit ici. Quand la nuit tombe c’est d’abord un murmure puis un brouhaha. Et dans ce quartier mieux vaut ne pas traîner pour des têtes de touristes comme nous: hier soir nous rentrions du restaurant quand nous nous sommes rendu compte qu’autour de nous il y avait seulement des zombis. Pas bien méchant mais assez bizarre.

Nous avons passé deux journées très agréables.
La première, une fois avoir résolu notre problème de sous (aucun distributeur ne semblait accepter nos cartes, légère panique, que faire sans argent?), nous avons arpenté la vieille ville (façades colorées, rues pavées, églises à foison… on dit qu´il y en a 365, une pour chaque jour!). Parmi les événements marquants je note la visite de l’église la plus dorée que nous n’ayons jamais vue, Igreja Sao Francisco. Pas seulement l’or mais aussi les poitrines proéminente des petits anges nous ont interpellées. Comme le dit notre guide les moines devaient avoir bien du mal à se concentrer!
Nous avons déjeuné dans un restaurant simple, comme cela se fait ici, où l´on paie son assiette au poids. Très bon! Riz et flageolets en sauce (feijoa) sont à chaque repas, puis on a le choix entre du poulet grillé, les saucisses, un plat de poisson pané et de légumes en sauce, du bœuf en sauce, et une farandole de crudités.
Ensuite nous sommes descendus dans la ville basse qui est moins charmante mais plus réelle. C’est le quartier «Comercio», celui du commerce quoi. Ce qui frappe ce sont les façades fabuleuses d´un lustre révolu, dans un triste état de délabrement. C´est à la fois tellement fascinant!
Nous sommes descendus au port, passés par le mercado modelo qui abrite les boutiques de souvenirs et l´artisanat. On est remontés par l´Elevador Lacerda qui est sur toutes les cartes postales, l´un des immenses ascenseur qui permet de remonter à la ville “haute”, avons dégusté une sucrerie en regardant la vue spectaculaire et sommes rentrés en arpentant ces rues chargées d`une aura toute particulière.
Aujourd’hui, nous avons choisi de rejoindre la pointe de Salvador, là où la baie s´ouvre sur l’océan, dans le quartier de “barra”. Nous avons marché sur la promenade, visité le phare du Farrol da Barra, qui se situe dans le “Fort de Santo Antônio da Barra” et qui abrite un joli musée naval et historique. Nous avons marché jusqu´au “Morro do Christo”, une petite colline chapeautée, pour admirer une nouvelle vue.
Sur le retour, le soleil tapait encore, nous nous sommes laissés tenter par un jus de fruits frais qui nous a retapé pour continuer la route.

Au moment où j`écris ces lignes la musique raisonne dans la rue. C´est incroyable comme la musique est liée à cet endroit ou à ces gens. Tout a l’air de tourner autour.
Vu la taille de notre bagage, il est bien entendu hors de question que nous fassions du shopping (snif!) mais nous repartons avec deux bracelets: un ruban de bonfim que l’on nous a noué de gré (ou de force? qui sait!) dès notre arrivée, 3 vœux qui s´exauceront sûrement. Ce ruban est partout, une tradition bahianaise, il est comme une sorte d’emblème, le souvenir (lembrança) que nous emportons avec nous.

On est bien ici, mais c`est notre troisième et dernière nuit. Demain, en route pour un paysage bien différent: la Chapada Diamantina ! A bientôt !

  7 comments for “Salvador da Bahia

  1. Moni
    19. septembre 2015 at 8:26

    Coucou ihr beiden. Bin beeindruckt von den ausführlichen Informationen und den vielen Fotos. Merci. Werde sie mir am PC in LD in groß ansehen. …Bon courage beim Trecking im Nationalpark.

  2. Maman
    19. septembre 2015 at 11:28

    que de belles photos ! encore encore!

  3. Britta
    19. septembre 2015 at 15:11

    Hallo Ihr Beiden,
    schön, dass es euch gut geht. Die gleiche Erfahrung mit den Geldautomaten hatten wir auch, wie du dich ja sicher erinnern kannst, liebe Elodie in Peru und Ecuador.

    • elodie
      22. septembre 2015 at 0:04

      pfff aber das macht uns Stress!! ist auch weiterhin kompliziert!!

  4. Babs
    21. septembre 2015 at 6:35

    Wie schwer war eigentlich Elodies Rucksack?
    Lasst es Euch weiterhin gut gehen!
    LG
    Babs

    • elodie
      22. septembre 2015 at 0:00

      12 Kilos, aber Bald weniger glaube ich 🙂 viele Grüße!!

      • Babs
        24. septembre 2015 at 23:02

        Wahnsinn! Übrigens hat ein Markler die Vermietung übernommen!

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