Le 27 septembre le réveil sonne à 6h30. Comme les sources divergent sur l’heure du bus nous nous orientons vers la première et attendons dans la rue le bus pour 7h20. Finalement c’est à 8h20 que nous montons dans le bus et arrivons après deux heures de bus tape-cul au bord d’une rivière.
Deux heures de piste où le bus traverse forêt, ruisseau, pont de bois et que l’on mange de la poussière.
Quand la route s’arrête il faut continuer en pirogue que le chauffeur manœuvre à la rame d’une manière très originale.
Il n’y a pas de véhicule à moteur à Caraíva. Les voitures restent de l’autre côté de la rivière et le village vit au rythme de la marée qui dans ses épisodes « hauts » inondent même le chemin fait de sable. Pas de route goudronnée non plus bien sur. L’électricité existe depuis 2007 mais il n’y a ni banque, ni poste, un village bien isolé.
Malgré son isolation il y a du monde à Caraíva. C’est dimanche.
L’hébergement à bon prix que le guide conseille est fermé comme nombre de pousadas et restaurants en cette basse saison. Nous trouvons quand même vite une belle alternative au camping, un charmant petit cabanon avec balcon et hamac. Il y a même la télévision et la climatisation, deux luxes superflus. C’est plus cher que d’habitude, pour 30€, mais nous nous faisons plaisir. Nous sommes quand même surpris et ravis d’y avoir internet.
Nous explorons les lieux, la mangrove, marchons sur la plage et observons les changements sur le village de la marée. Au bout du village il y a la passe, où le rio et la mer se rejoignent.
C’est très beau.
Notre première nuit à Caraíva est déjà spéciale. Après avoir mangé une bon poisson accompagné d’une assiette bien garnie « prato feito » nous nous dirigeons vers la plage pour observer l’éclipse lunaire dont nous a parlé notre logeuse de Trancoso. La Lune est tellement claire que nous pouvons nous déplacer sans lampe dans le village non illuminé.
Cela change petit à petit quand nous sommes sur la plage et lorsque la Terre a complètement caché la Lune il fait complètement noir. Je ne sais pas si j’ai déjà vu autant d’étoiles ! Magique !
28 septembre
Quand le réveil sonne à 5h30 nous nous demandons un instant si nous ne sommes pas fous ! Nous traversons à 6h la rivière pour prendre le bus de Trancoso et en sortons à l’arrêt « Praia do l’espelho » (plage du miroir) qui est soi disant l’une des plus belles du Brésil. Tout de même il serait intéressant de savoir de quelle manière ces statistiques sont réalisées !
Avec l’essentiel dans un petit sac que Tobi porte nous nous rendons vers la plage qui en réalité se trouve à 6km de l’arrêt au bout de la piste. Nous n’arrivons qu’à 8h sur cette plage qui effectivement est très jolie. Il fait déjà chaud.
Nous commencons la marche et au bout d’une heure le chemin s’arrête : Des falaises et des rochers en dent de scie devant nous. Ce qui devait être une jolie balade paisible se transforme en aventure.
Il y a peu de place pour nous entre la mer et les falaises et heureusement que nous sommes à marée basse. Nous marchons sur ou entre les rochers et avons rarement vu une telle variété d’algues à découvert. Elles sont de toutes les couleurs !
Nous n’avons pas de vue d’ensemble et ne savons pas combien de temps cela va durer et ce qui nous attend. Vers la fin nous constatons même que la marée remonte ! Ouf !
Bien sur nous remarquons plus tard qu’il y avait un chemin panoramique sur les falaises mais ainsi nous avons eu un peu d’adrénaline !
Après 3 heures de marche nous arrivons à point pour traverser à « pied » à la passe avant que ce ne soit plus possible (sinon nous aurions pu marcher plus loin jusqu’à la pirogue).
Il est midi et on est fatigués ! Nous avons eu assez de soleil pour aujourd’hui nous nous reposons dans notre jolie chambre avec balcon.
Il y a beaucoup moins de monde aujourd’hui, c’est lundi. Cela ressemble plus au petit village familial où tout le monde se connaît. Tout le monde est très gentil et curieux.
Le soir nous retournons au même endroit que la veille pour manger, pour deux nous dépensons 66 Reais, soit 15€ pour deux plats et une grande bière.
C’est le dernier soir, nous plions bagage. Demain nous ne savons pas encore où nous dormirons, peut être à Caravelas, ou peut être à Vitória, cela dépendra des baleines 🙂
Bonne nuit et à bientôt!
“… Il y a le ciel, le soleil et la mer…”
Wir haben uns auch den Wecker zu um 4:30 Uhr gestellt, um uns die Mondfinsternis anzuschauen. So spektakulär wie bei euch war es hier sicher nicht, denn es war hier aufgrund der Straßenlaternen nicht so dunkel wie bei euch.
Euer Zimmer sieht sehr gemütlich aus.